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Février 2007

 

Lettre aux adhérents n° 5

Eric LAMAILLE

Délégué de la 6ème Circonscription Epernay/Sézanne

 


Edito du délégué :

Le congrès du 14 janvier 2007 est l’aboutissement d’un processus démocratique engagé depuis novembre 2004. Le congrès a mobilisé au-delà de nos espérances puisque 80 000 à 100 000 personnes étaient réunies à la porte de Versailles. Une mobilisation massive qui a donné également le sentiment d’un extraordinaire moment d’intimité et de proximité.

Nous nous félicitons du cheminement politique qui a permis à Nicolas Sarkozy de rassembler autour de lui toute notre famille, cette capacité de rassemblement se traduit aujourd’hui dans les enquêtes d’opinion. Nicolas Sarkozy incarne le candidat de l’espoir pour les français qui souffrent le plus, pour les français qui veulent que çà change.

Chacun d’entre nous a pu ressentir une grande émotion à l’occasion de son discours prononcé avec un accent de vérité. Nicolas Sarkozy a pris de l’épaisseur et son changement est apparu au grand jour sans pour autant qu’il perde son énergie légendaire.

 

 


Retraites : la grande inégalité (2ème partie)

 

En pleine campagne présidentielle, alors que les candidats s’efforcent d’éviter les choses qui fâchent (sauf Nicolas Sarkozy), le Conseil d’orientation des retraites (COR) constate qu’en matière de retraite, rien n’est réglé.

C’est vrai que d’ici à 2008, les fonctionnaires auront rejoint les salariés du privé, et devront travailler quarante années avant de partir. Mais cela n’est pas suffisant, l’avenir des 38 régimes de retraite est toujours incertain. Le déficit continue de se creuser de l’ordre de 2 à 3 milliards chaque année. Le COR préconise :

-          Remettre les seniors au travail : la France est dernière en Europe avec 37.8% des 55-64ans qui exercent une activité.

-          Faire la réforme des régimes spéciaux de retraite dont bénéficient les militaires, parlementaires, cheminots, agents de la RATP et SNCF, postiers, clercs de notaires, marins, mineurs……

 

Chaque année pour les équilibrer, les contribuables mettent la main à la poche pour financer à raison de 5 milliards d’euros les avantages d’un million de retraités privilégiés.

La quasi-totalité des pays européens sont en train de repousser l’âge de départ en retraite : 67 ans en Allemagne, 68 en Grande Bretagne, 65 en Espagne …..

De tous les avantages dont bénéficient les partants, c’est l’âge de départ qui grève le plus les comptes. Un retraité qui part à 50 ans coûte en effet 40% de plus que celui qui part à 60 ans, du fait notamment de la durée de vie qui s’allonge.

 

Banque de France : vient de s’aligner sur les 60 ans des fonctionnaires + une allocation voyage + une allocation spéciale mensuelle de 2,22 mois de pension + " bénévolences " = 40% de majoration au total soit 105 à 112% du dernier traitement de base.

 

Militaires : départ de 45 à 60 ans – âge moyen de départ 45,7 ans – 75% du salaire des 6 derniers mois.

 

Fonctions publiques : départ de 45 à 60 ans – âge moyen de départ 57,6 ans – 75% du salaire des 6 derniers mois.

 

EDF – GDF  : départ de 50 à 60 ans – âge moyen de départ 55,4 ans – 75% du dernier salaire (+ prime) – à peine 1 cotisant pour 1 retraité – siphonage des caisses du régime général des salariés du privé pour compensé le trou et participation de chacun des français par une nouvelle taxe sur chaque facturation.

 

SNCF : départ de 50 à 55 ans – âge moyen de départ 52,5 ans – 75% du dernier salaire (+ prime) – Le conducteur travaille en moyenne 182 jours/an et 6h/jour – les cotisations vieillesse couvrent seulement 37% des prestations versées, le reste étant compensée par la solidarité nationale donc le contribuable.

 

RATP : départ de 50 à 60 ans – âge moyen de départ 54,8 ans – 75% du dernier salaire (+ prime) – 13 mois de retraite au bout de 25 ou 30 ans d’activité – déficit annuel de 60% compensé par les autres caisses – avenir des super retraites garanti aussi bien pour les plus anciens que pour les nouveaux embauchés, il en coûtera 1 milliard d’€ en 2020 aux contribuables.

 

MARINS : départ de 50 à 60 ans – âge moyen de départ 57,6 ans – 75% du dernier salaire

 

ELUS : un député qui a fait un mandat (5 ans) touchera une pension d’environ 1500 €, pour 2 mandats il percevra le double, et passé 4 mandats, sa pension atteindra le taux plein soit près de 6000 €/mois. Pourquoi ?

Une cotisation double pendant les 15 premières années et un fonds de capitalisation copieusement abondé par le budget de l’assemblée.

Cette pension s’ajoute aux autres retraites éventuelles.

 

Salariés du privé : départ à partir de 60 ans – âge moyen de départ 61,3 ans – 65 à 75% des 25 meilleures années.

 

La prochaine réforme sera nécessaire et même obligatoire mais très difficile à négocier. Ira – t’on vers un rétablissement de l’âge légal de départ à 65 ans, c’est l’avis de beaucoup d’experts.

 

Nucléaire :

 

Les récentes déclarations de Ségolène Royal sur la politique énergétique française provoquent quelques remous. Le fait de vouloir  ramener la part du nucléaire à 50% d’ici 2017 est irrationnel tant au plan économique, qu’écologique ou social.

Mme Royal commet un énorme contresens car le nucléaire est une énergie propre ne produisant pas de gaz à effet de serre. En revanche si vous baissez la part du nucléaire à 50%, il faudra compenser par d’autres sources énergétiques :

Les turbines à gaz, très classiques, produiraient 128 millions de tonnes de CO2 supplémentaires, soit 21% de plus que l’objectif de Kyoto.

Compensation par l’éolien : il faudrait 60 000 éoliennes + des centrales à gaz pour assurer un fonctionnement en continu

 

Les propositions de Mme Royal reviendraient à fermer 21 réacteurs sur 58 et supprimeraient 20 000 emplois directs.

Il faut rappeler que le mégawatt produit par le nucléaire revient à environ 35 €, c'est-à-dire moitié moins que l’éolien et 8 fois moins que le photovoltaïque. La facture d’électricité risque d’exploser !!!

Mme Royal a également déclaré qu’elle renationaliserait EDF pour fusionner avec GDF, cela reviendrait à faire débourser 15 milliards € à l’état et peut être se trouver en position de monopole (problèmes avec Bruxelles)

 

Point Presse :

 

Force est de constater que semaine après semaine, Ségolène Royal déconcerte les français par ses propos d’une incroyable légèreté. Est-ce par maladresse, par incompétence ou par volonté calculée de faire un coup politique et médiatique ?

Le plus inquiétant pour la gauche dans cette affaire, c’est que les dérapages de Mme Royal ont tendance à devenir de plus en plus systématiques et de moins en moins contrôlés.

Les sondages montrent d’ailleurs que les français jugent la campagne de Nicolas Sarkozy plus solide, plus précise, plus crédible et plus porteur d’idées nouvelles avec des scores souvent écrasants.

La candidate socialiste traverse bel et bien un "trou d’air" avec une série de bourdes qui font désordre, autant que les discours divergents sur la fiscalité entre elle et François Hollande. Ce n’est pas un trou d’air, c’est pire s’exclame le publicitaire Jacques Séguéla (réputé à gauche).

Mme Royal paie le prix de sa stratégie : je n’ai pas la science infuse dit-elle, je n’ai pas toutes les réponses et je vais écouter les français.

Mais attention, le temps n’est pas encore venu pour la droite de sabler le champagne.

 

Ecologie :

 

Nous respectons le choix de Nicolas Hulot de ne pas se présenter et saluons son attitude. Par son pacte écologique et ses actions qu’il a mené, il a fait considérablement avancer la cause de l’environnement. Le candidat de l’UMP a la volonté d’inscrire de manière plus forte la politique de l’environnement et du développement durable dans l’action gouvernementale. Il appelle à un investissement considérable dans la recherche et a proposé à plusieurs reprises à la création d’un grand ministère regroupant l’écologie, l’énergie, les transports, l’équipement et la prévention des risques industriels.

 

Interviews de Nicolas Sarkozy :

 

Thème : pour une véritable révolution économique du 23 janvier 2007

 

Quelle est la première de vos priorités économiques ?

 

La priorité des priorités est de revaloriser le travail. C’est lui qui est créateur d’emplois, et pas le partage du travail. Il faut donc récompenser le travail, créer de l’activité et favoriser la croissance. Les 35h ont servi de prétexte à la rigueur salariale et creusé le déficit de l’état, 17 des 22 milliards d’allègement de charges servent à les payer.

 

Comment redonnerez-vous du pouvoir d’achat aux français ?

 

Les prélèvements obligatoires représentent 45.3% du PIB. Si on réduit de 4 points nos prélèvements, on  rend 68 milliards € aux français.

Nous le ferons en réduisant la fiscalité qui pèse sur le travail. Nous le ferons aussi en récompensant le travail supplémentaire. Tout est fait aujourd’hui pour décourager les entreprises d’en donner. Je propose donc que les entreprises ne payent pas de cotisations sur les heures supplémentaires et que le salarié ne paie pas d’impôts sur le revenu supplémentaire qu’il perçoit.

Il faut rémunérer les heures supplémentaires équitablement, c'est-à-dire 25% pour tous (actuellement 10% dans les entreprises de moins de 20 salariés et 25% dans les autres)

 

Peut-on réduire à ce point les dépenses publiques ?

 

C’est possible en traitant l’emploi dans la fonction publique. Avec la retraite des fonctionnaires, il représente 45% du budget. L’objectif est de ne pas remplacer le départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux. La moitié de la  productivité ainsi gagnée doit servir ainsi à réduire les déficits et l’autre moitié à augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires.

Il faudra supprimer tous les organismes inutiles et faire une révision systématique de tous les programmes.

 

Doit-on responsabiliser le corps médical ?

 

Il l’est. Je propose 2 réformes sur l’hôpital : celle de la gouvernance, car les hôpitaux ont besoin d’un patron, et celle de la carte hospitalière. On peut avoir des regroupements d’établissements et conserver des équipements de proximité.

 

Faut-il garder la retraite à 60 ans ?

 

Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum est bien. Il ne faut pas que se soit aussi un maximum. Quelle drôle d’idée que d’interdire aux français de travailler plus pour gagner plus.

 

Soixante dix ans, est-ce un cap à fixer ?

 

Non, le cap c’est la liberté. Je souhaite une société du libre choix.

 

Réformerez-vous les stocks options ?

 

Je n’aime pas les stocks options réservés à un petit groupe de cadres dirigeants. Je suis très tenter par l’idée de plans de stocks options pour tous. Il faut débloquer aussi les fonds de participation. Je suis également très réservé sur les golden parachutes mais les gros salaires ne me gênent pas à condition qu’ils soient associés à un vrai risque.

 

Supprimerez-vous l’impôt sur la fortune ?

 

Il n’y aura pas de suppression de l’ISF. En revanche je crois à un bouclier fiscal à 50%. Autrement dit, nul ne paiera au fisc plus que la moitié de ce qu’il a gagné. Il faut faire revenir les patrimoines et créer une nouvelle génération de capitalistes familiaux, qui investissent dans les PME et au service de l’emploi.

 

 

Renouvellement adhésion :

 

N’oubliez pas de renouveler votre adhésion 2007 qui revêt cette année une importance capitale.

Plus nous serons nombreux, plus notre poids sera grand et plus nos idées seront diffusées pour faire élire Nicolas Sarkozy.

 

Le bulletin d’adhésion ci-joint est à nous renvoyer rempli au 16 rue Gambetta. Merci

 

 

 

Permanence U.M.P. – 16, rue Gambetta – 51200 Epernay – Tel / Fax 03.26.32.56.39 – e.mail : ump51.6eme@free.fr

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